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« Le vrai prix d’une carte est le souvenir que vous avez d'elle. »

Refuge d'Ikiral

LOCALISATION
Multivers Zendikar Seijiri
🚩 Refuge d'Ikiral 🚩
Plaine par Jung Park
Plaine par :   Jung Park  Artstation  Instagram
Blotti contre les vestiges d’un hédron effondré, à la lisière des neiges éternelles de Seijiri, Ikiral n’est pas une ville, mais un refuge. Un nœud de pierre et de givre, bâti dans la carcasse d’un sceau brisé, là où le Roulie gronde plus sourdement, sous la croûte gelée.

Peu d’âmes y vivent. Quelques Kor montagnards, des humains endurcis, et des guides errants aux visages burinés par les vents. Ce hameau sert de dernier port d’attache avant de s’enfoncer dans les glaces mouvantes du nord. On y partage des cartes révisées, des vivres lyophilisés, des fragments de sagesse, ou des silences respectueux.

Les murs, bâtis à même les flancs de l’hédron, sont gravés de glyphes effacés que seuls les planeswalkers prennent encore le temps d’observer. La magie y est muette — ou endormie — et la lumière, rare. Mais ceux qui partent d’Ikiral savent que toute chaleur, toute certitude, s’arrête là.
Note
Journal de bord — Entrée #2 :

Jour 14 du Transit.
Coordonnées : inconnues. Temps : figé. Esprit : fragile.

Déjà trois jours sans horizon.
Trois jours sans vent, sans houle… et pourtant le bateau avance.
Par quelle force ? Je n'ose demander.

Les mouettes ne partent pas.
Elles ne cherchent pas de proies.
Elles nous regardent.

L'eau est trop noire. Trop nette. Parfois, j'y distingue mon reflet…
Mais il me tourne le dos.

Elios tient la barre ce soir.
Il ne dort plus, ou alors il rêve les yeux ouverts.
Ses lèvres bougent, mais aucun son ne sort.

Il note parfois des choses dans un carnet qu'il garde sous sa veste.
Je l'ai surpris en train de graver un glyphe dans la rambarde,
un glyphe qui n'appartient à aucun alphabet connu…
mais que j'ai pourtant déjà vu, dans une crypte de Seijiri,
gravé dans la roche avec des os.

Je voulais lui parler, ce soir.
Lui dire que le mât gémit dans une langue.

Mais je n'ai rien dit.
Car j'ai peur qu'il me réponde.

La mer est plate.
Le ciel aussi.
Et pourtant, j'ai la sensation que quelque chose monte depuis les abysses.

Pas un monstre.
Quelque chose de plus ancien.
Un souvenir. Une promesse. Une dette.

Fin de l'entrée. L'ancre est levée. Le cap est tenu.
Mais vers quoi ?

🔝

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